Historique

Dès 1850

13 générations de vignerons, une histoire de famille. Au XVIIIème siècle, la famille travaillait déjà la vigne sur la commune d’Andlau, et exploitait également un moulin pour le compte de l’Abbaye, à qui l’on doit le renom de notre vignoble. A l’époque, cette double activité était gérée par la famille Gresser.

1850, Alfred Gresser se concentre sur la qualité de ces vins, et participe à de nombreux concours de dégustation, ce qui lui valut de belles récompenses. Il devient alors précurseur dans la vente de vins en bouteille, chose rare à cette époque.

1918, Fernand Gresser, successeur d’Alfred, et défenseur des grands terroirs comme Kastelberg et Moenchberg, décide d’arrêter le moulin pour se consacrer uniquement au vin, en développant un négoce. Pionnier en la matière, il acheta les premiers camions, afin de pouvoir aller livrer lui-même la capitale.

1945, la fille d’Alfred, Denise succède à son père avec son mari, René Kreydenweiss, agronome de passion et de métier, qui préféra s’intéresser au travail de la vigne. C’est le moment de transition, entre l’arrêt du négoce et développement de la vente aux particuliers, le nom Kreydenweiss commence à prendre son essor au domaine.

Marc, un vigneron visionnaire

1971, Marc Kreydenweiss, fils de Denise et René, succède à ces parents et reprend les rênes du domaine. Vigneron avant gardiste, comme l’étaient ces ancêtres, il pousse sa réflexion vers l’expression complexe et pure du terroir dans les vins.

« La bombe est lâchée, le terroir doit dominer le cépage »

Passionné de géologie, pas un caillou ni un grain de sable ne laisse Marc indifférent. Il se concentre sur l’épanouissement de la vigne afin qu’elle puisse produire des raisins de qualité sur un terroir sain. Il raisonne la taille, réduit les rendements… et améliore la qualité et la précision du travail en cave afin de gagner de la concentration, de la complexité et de la longueur dans ces vins.

Naissance de Manfred le grand frère d’Antoine.

1984, c’est à partir de ce millésime que l’étiquette devient l’expression libre d’un artiste pour chaque millésime à venir.

1985, l’année ou Marc fait la rencontre de François Bouchet, vigneron en biodynamie, qui va le diriger vers une réflexion plus naturelle, au niveau de la conduite du vignoble et de l’élaboration des vins.

1989, en binôme avec son fils aîné, Maenfred, Marc devient l’un des précurseurs de la biodynamie, en Alsace et sur le domaine. Homme engagé et passionné, Marc participe à la création de l’appellation Grand Cru en Alsace.

Il est président fondateur de Biodyvin (syndicat biodynamique), il créé également l’Union des Gens du Métier avec d’autres grands vignerons tels que Didier Dagueneau, Henri Jayer, Eric Bordelet, Pascal Delbeck, ayant tous un point en commun, l’esprit du terroir.

1992, naissance de Jean, le petite frère d’Antoine, qui exploite le domaine du Languedoc.

1999, Marc décide de continuer son aventure entre le domaine en Alsace et un nouveau domaine dans les Costières de Nîmes, qui est aujourd’hui géré par son plus jeune fils Jean .
 
Antoine, un vigneron libre et inspiré

2003, Antoine, fils cadet de Marc, prend ses marques en Alsace accompagné de sa femme Charlotte, durant 6 années, il participe à l’élaboration des vins des Costières de Nîmes et d’Alsace.

2004, naissance de Juliette, la petite sœur d’Antoine.

2005, naissance de Zoé, la fille aînée d’Antoine.

2007, naissance de Lilou, la fille cadette d’Antoine.

2008, l’année des changements : Antoine perd son grand frère Maenfred, âgé de 37 ans, des suites d’un accident de forêt. Il était associé à Marc en Alsace depuis une vingtaine d’année.
Marc s’installe entièrement sur le domaine des Costières de Nîmes, laissant Antoine seul face à son premier millésime. C’est le début d’une série de projet d’évolution sur le domaine, le premier étant la mise en place de la traction animale dans les vignes, avec l’arrivée de Sam, cheval comtois.

2009, c’est le début des élevages longs (entre 12 et 24 mois) sur lies pour certains vins.

2011, naissance de Léonie, la benjamine d’Antoine.

2014, l’EARL domaine Kreydenweiss produit les raisins et la SARL Famille Kreydenweiss, élabore et commercialise les vins. Suite à une réflexion globale sur une dizaine d’années avec des rendements plutôt bas, et à un manque de vin en cave, Antoine décide de se lancer dans une nouvelle aventure en achetant les raisins de 6 vignerons, travaillant tous en biologie et/ou en biodynamie sur de très beaux terroirs. Ainsi le Crémant devient la nouvelle cuvée de ce millésime.

2015, des travaux en perspective : c’est le début du chantier de la nouvelle cave de stockage et d’étiquetage. Lancement d’une nouvelle cuvée, Pinot Boir rouge.

2016, après un an de travaux et quelques péripéties, la nouvelle cave située place de l’église a été inauguré. Elle fait 650 m2 sur deux niveaux, dont une partie souterraine permettant de stocker les bouteilles avant l’étiquetage ainsi que nos vieux millésimes, et sur la partie supérieure un bâtiment tout en bois permettant la préparation et l’expédition des commandes.
Notre ancienne cave à bouteilles s’est transformée en cave d’élevage, nous y avons installé 350 Hl de petites cuves inox destinées à l’élevage et à la stabilisation des vins avant la mise en bouteille. Deux œufs en béton de 7Hl y sont également installés, ainsi que des fûts de 400L à 600L afin de pouvoir élever certaines cuvées, comme la Fontaine aux Enfants, Moenchberg grand cru ou encore Kirchberg Pinot Noir.

2018, une nouvelle aventure commence avec un nouveau vigneron pour l’achat de raisin : le domaine du Stierkopf, vignoble situé près de Molsheim. La cuvée Stierkopf, Pinot Boir blanc et Orange voient le jour.

2019, Un nouveau chantier en perspective, une écurie, afin de pouvoir accueillir de nouveaux chevaux.

2020, une année particulière, la fin du chantier de l’écurie, l’arrivée d’Arry, un nouveau cheval qui viendra épauler Sam dans la traction animale. Les vins signés Marc Kreydenweiss seront élaborés uniquement avec les raisins du domaine.